La dernière fois, je vous parlais de mon projet Sans Titre. Aujourd’hui, vous l’avez vu dans le titre, j’ai une idée de projet YouTube. Mais une chose après l’autre, parlons d’abord du chemin de réflexion de ce projet.
Mes trois tornades
Je ne sais plus si je vous l’ai dit, mais j’ai trois enfants. Dans leur éducation, il y avait une chose qui me tenait très à cœur : les ouvrir au monde des livres, développer leur imaginaire, qu’ils aiment se distraire avec un livre.
j’ai bien réussi mon affaire avec la première qui est un vrai rat de bibliothèque. Le second commence à apprendre à lire et il s’intéresse à tout ce qu’il voit. Je lui ai promis que lorsqu’il saurait lire, il aurait sa carte de bibliothèque et pourrait emprunter une fois par semaine. Ça le motive beaucoup.
Comment m’y suis-je prise ?
La réponse est simple : je les ai baigné dans l’univers littéraire depuis la naissance.
Déjà, chez moi, il y a des livres dans presque toutes les pièces. Et depuis tous petits, mes enfants ont droit d’y toucher. Ils m’en ont abîmé, bien sûr, mais un livre n’est pas un objet sacré, il faut qu’ils vivent.
Après, bien sûr, je ne leur laissait pas tous les livres entre les mains. Il y avait les leurs et ceux qu’ils m’avaient déjà abîmés.
Quand ils ont grandi, j’ai commencé a leur lire des histoires du soir. Des p’tits loups, des tchoupi, des contes, etc. Lorsque nous avons fait le tour beaucoup trop de fois de ma bibliothèque, j’ai commencé à lire des histoires courtes que je trouvais sur ce site.
Globalement, il y a à boire et à manger. Certaines histoires sont très bien, très poétiques, d’autres sont un peu trop tristes ou complexes pour les enfants. En tout cas pour les miens.
Et à force de lire les histoires de mes enfants, je me suis rendue compte que j’aimais beaucoup ça.
Une idée de projet
Une pensée pour les parents qui n’avaient pas le temps ou l’envie de lire des histoires à leurs enfants m’est venue. Je me suis dit, que ça me plairait de les aider, mais aussi d’ouvrir plus d’enfants à la lecture.
J’ai réfléchi au cadre d’une histoire du soir. Il faudrait qu’elle soit courte, 5 minutes, pas davantage, et simple à comprendre mais pas simpliste. Je ne supporte pas qu’on prenne les enfants pour des idiots.
J’ai imaginé aussi à terminer la vidéo par deux chansons, comme je fais pour le coucher de mes enfants. Mais, je m’éloignais de ma zone de confort.
Venait ensuite le moment de la réflexion où je concevais mentalement la forme de la vidéo. Je ne peux pas faire un montage dynamique, ce serait contre-productif. J’ai alors pensé à l’application Père Noël Portable (que je vous recommande) où l’an dernier, le grand barbu racontait de courtes histoires au coin du feu. C’est ce que je veux.
je serai, donc, assise dans un coin confortable, et je lirai simplement un livre ou ma tablette.
Le matériel
Mais avant de revenir sur ce que je lirai, faisons un détour par le matériel. J’ai une caméra, certes. Je l’ai achetée à 15 ans, d’occasion. Je pourrais me filmer avec, mais deux problèmes se posent : déjà la lourdeur de la chose : le matériel est vieux, il faut un certain temps pour importer le contenu de la k7 ; ensuite, j’ai malencontreusement, au hasard de mes divers déménagements, égaré le chargeur… ce qui en fait un bel objet de décoration qui ne sert à rien d’autre.
Et il est hors de question que je paye une fortune une caméra dont je ne me servirais pas si toutefois ce projet n’aboutissait ou ne fonctionnait pas. Je dois donc faire avec les moyens du bord. J’ai un téléphone et une tablette. Comme je compte lire des textes sur ma tablette, il reste le téléphone. Ce sera très bien pour commencer. J’ai toujours mon pied de caméra et j’avais acheté un adaptateur pour mon téléphone, ça fera donc l’affaire. Pour la lumière, je pense me servir de ma lampe de bureau comme d’un projecteur. Il faut que je teste tout cela.
En ce qui concerne le lieu, deux choix s’offrent à moi : le salon où la vie suit son cours et où je me ferais sans cesse interrompre par mon mari, ma fille, le chien, le chat ; ou bien, ma chambre, au calme. Le problème de la chambre sera de trouver où poser la caméra ( enfin le téléphone perché sur son pied), mais c’est un problème que Marie du futur pourra gérer.
Quelle lecture ?
C’est en effet une question importante à se poser. Je veux lire, certes, mais que puis-je lire ?
Au tout début, naïvement, je me disais que je lirais les livres qui sont dans la bibliothèque de mes enfants ou bien les textes de la Short Edition, mais Maritza, sur Instagram, m’a fait remarquer que je n’avais pas les droits sur ces textes. Et c’est vrai. Je ne peux pas lire ce qui ne m’appartient pas. Deux choix (décidément !) s’offraient alors à moi : Écrire des histoires du soir ou lire des contes libres de droits, c’est à dire suffisamment vieux qu’ils soient tombés dans le domaine public, ou bien plus récent, mais sur lesquels leurs auteurs ont renoncés à certains droits.
Écrire mes histoires du soir
C’est une idée, en effet, j’écris, donc a priori, je peux écrire pour les petits. Mais non ma bonne dame, le métier d’écrivain jeunesse ne s’improvise pas ! Ma cible, c’est soit les Young Adults, c’est à dire les âges se terminant par -een en anglais, soit les adultes. Je ne me vois pas du tout écrire pour des personnes plus jeunes. J’ai cherché sur des sites « comment écrire un conte ? » Mais je suis tombée, la plupart du temps, sur des cours de CM1. Je m’y suis penché. C’est intéressant, mais que c’est calibré ! Normal me direz-vous, et vous aurez raison, mais dans mon cas, cela ne convient pas. Je ne suis pas La Fontaine, je ne me vois pas passer des messages à travers des histoires animalières, j’en suis bien incapable. Et je n’ai guère l’envie de faire la morale aux enfants.
Un jour, peut-être, écrirai-je les histoires du soir, mais pour l’heure, mon syndrome de l’imposteur ne s’en sent pas capable.
Le domaine public
En voilà une idée intéressante ! Je me suis immédiatement mise en chasse de ces bons vieux contes des frères Grimm. J’ai trouvé un site avec plusieurs ressources fortes intéressantes, et j’ai immédiatement testé avec mes garçons.
Ils sont mignons, ils ont écouté ma voix les bercer, mais à la fin de l’histoire, ils n’avaient rien compris. Ces textes datent d’un autre temps. Ils ont été écrit en vieux français, avec des expressions désuètes, un langage compliqué pour nos petits et des phrases interminables.
Une troisième option m’est alors apparue.
Réécrire d’anciens contes
Je pourrais réécrire ces contes. Pourquoi n’en n’aurai-je pas le droit ? Disney l’a bien fait.
Mais quelle est la meilleure option ? Les remettre au gout du jour en gardant presque tout, mais en changeant les phrases pour qu’elles soient plus accessibles, ou bien, complètement réécrire l’histoire en en gardant l’essence, mais en changeant complètement la forme. Un peu comme ce que fait Disney, pour ne citer que lui. Je me pose encore la question. Les deux options me tentent. Elles ont leurs avantages et leurs inconvénients.
En ce moment, je lis Casse-Noisette à mes garçons. J’aime beaucoup cette histoire, et eux aussi. Mais, comme la religion est ancrée dans cette histoire ! C’est une question d’époque, bien sûr, seulement, aujourd’hui, je m’en passerai bien. Sans compter tout le chapitre de la bataille qui m’a complètement perdue. Je ne m’y connais pas du tout, et j’ai donc fait aveuglément confiance à Alexandre Dumas à ce sujet. Mais du coup, il me faudrait soit, passer beaucoup de temps à me documenter pour réécrire ce passage en l’adaptant à notre époque, soit remettre les choses pratiquement telles quelles sans rien y comprendre. Hors de question bien sûr. Aucune des deux solutions ne me conviennent. Ce projet n’a pas pour but de me rajouter une charge trop lourde, je n’aurais plus de temps pour le Grimoire ou le projet Sans Titre. Ce doit être un simple petit plus.
YouTube
Les derniers choix à faire sont ceux de la diffusion des vidéos : sur quelle plateforme et à quelle fréquence.
YouTube s’est imposé à moi. Oui, je pourrais poster uniquement sur mon blog, mais mon audience serait faible. Tout comme si je passais par Dailymotion. J’ai bien pensé à TikTok, mais les enfants que je vise n’y sont pas et les formats sont vraiment très courts. YouTube me semble le meilleur choix.
Quant à la frésquence, il faut déjà compter le temps de tournage, montage et téléversement de la vidéo en ligne. Tout ceci est chronophage. Je ne peux donc pas le faire tous les jours. J’ai alors choisi de poster une vidéo par semaine. Cela me semble un bon compromis. Je pense profiter du dimanche pour tourner, monter, uploader (téléverser).
A votre tour
J’ai fait le tour du sujet, mais comme vous l’avez vu, il me reste quelques points de réflexion. C’est là que j’ai besoin de vous. Pouvez-vous voter ci-dessous pour le type de texte que je pourrais lire dans ces petites capsules de 5 minutes ?
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