L’autoédition, oui, mais pas sans ma communauté

8 Juil 2021 | Le Grimoire | 2 commentaires

Je l’ai déjà dit auparavant, l’autoédition, j’ai déjà essayé. Et ça n’a pas marché. Mais je recommencerai, et cette fois, je compte bien réussir.

Ma première autoédition

Après avoir écrit mon deuxième jet du Coeur des CHEIM, j’ai tenté de le faire publier par les voies traditionnelles. Mais, mon format saga m’a porté préjudice.

On m’a dit qu’il fallait que je leur envoie tous les tomes écrits avant de vouloir essayer de publier le premier. Pardon ? J’ai jamais entendu parler de ça ! Mais passons, pourquoi pas.

Sauf que, à l’époque, je n’avais pas terminé de tous les écrire. Alors, j’ai fait ce que beaucoup de jeunes (dans le sens inexpérimenté) auteurs font : j’ai lâché l’affaire.

Mais je voulais le publier ce Grimoire. Je devais le faire. Que me restait-il à faire puisque les maisons d’éditions ne voulaient pas se lancer avec moi ? Me passer d’elles.

Quelques clis plus tard, j’ai trouvé Lulu et je me suis lancée. En quelques jours, c’était en ligne. En quelques semaines, j’avais ma première maquette. Deux maquettes plus tard, je validais le projet et Le Coeur des CHEIM était en vente.

Mais ça n’a pas fonctionné.

Pourquoi ai-je échoué ?

Echec ? Quel mot fort ! Non, je n’ai pas échoué, j’ai appris. L’échec, c’est d’abandonner, et comme vous le savez, je n’abandonne pas.

Pourquoi cette tentative a été infructueuse ?

Le livre

Reprenons depuis le début. Avant même d’envoyer mon manuscrit à un éditeur, j’ai travaillé seule. Je ne l’ai fait relire par personne. Il avait donc plein de fautes d’orthographes, déjà, mais également, n’était pas abouti.

Je ne l’ai pas non plus corrigé par la suite. Pour moi, à l’époque, c’était un produit fini. Grossière erreur ! J’ai bricolé la mise en page et la couverture. Et c’est bien là le problème. Qu’on fasse tout soi-même parce qu’on n’a pas les moyens d’engager quelqu’un, OK, mais il est indispensable de se former afin de ne pas bidouiller. Et je bidouillais.

J’ai dépensé pour des maquettes qui revenaient toujours avec des erreurs de typographie. Typiquement : les ponctuations à la ligne, seules. Et j’ai fini par me dire : « Tant pis, je le sors comme ça ». Encore une erreur ! Sans le savoir, je participais à la mauvaise réputation des autoédités. Je désservais ma cause, et je me tirais une balle dans le pied.

La communication

Me sentant illégitime, ayant honte de moi, je n’ai pas du tout parlé, hormis à ma famille proche, et encore ! de la parution de mon livre. J’imaginais naïvement que, maintenant qu’il était sur la toile, il se vendrait tout seul. Il trouverait avec ses petites pattes son public. Il était sur le BookStore d’Apple, il ne pouvait qu’être trouvé, acheté et lu ! D’autant que je donnais un extrait gratuit pour donner envie au lecteur.

Encore une erreur.

J’ai fini par me rendre compte qu’il me fallait une communauté. J’ai créé un compte Twitter et même un blog. Mais, autant j’alimentais mon blog, un peu, de temps en temps, autant, je ne faisais que de la promotion sur mon Twitter. Et c’était aussi une erreur.

Les gens ne me connaissaient ni d’Eve ni d’Adam. Pourquoi iraient-ils utiliser de leur temps pour me lire ?

Voyant que ça ne prenait pas, je me suis découragée. Et j’ai laissé ça derrière moi.

Quelques temps plus tard j’ai essayé une autre approche : j’ai bradé mon livre. Je pensais que ce serait temporaire, le temps de trouver quelques lecteurs. Mais au final, j’ai laisser les choses telles qu’elles. J’ai même fini par le mettre gratuit sur le BookStore. Je n’allais pas gagner d’argent comme ça ! Mais ça m’était égal. Je voulais être lue.

Et je ne l’étais pas.

Alors j’ai encore tenté une autre approche. J’ai publié sur mon site et relayé sur Twitter, chapitre par chapitre, tout le contenu de mon livre. Là non plus, pas de lecteur. A nouveau, je n’étais personne, je n’avais aucun lien.

Le retour de l’espoir

Un jour, en allant voir mon livre sur le BookStore, j’ai eu la surprise de voir qu’il avait été lu et qu’on avait prit la peine de le noter.

Note 5 étoiles - autoédition

Quel bonheur !

Je me suis empressée de publier la suite sur Lulu. Mais, uniquement en ebook cette fois.

Malheureusement, les liens entre Lulu et le Store d’Apple avaient changé et il n’était plus possible d’être sur le Store en passant par Lulu. Un amour de Rose n’a jamais été lu.

Néanmoins, j’ai gardé en moi cette touche d’espoir.

Renaissance

J’ai mis beaucoup de temps, mais j’ai réécrit le Coeur des CHEIM. Je l’ai amélioré, relu, corrigé. J’ai acheté Antidote et j’ai soumis mon manuscrit au logiciel. J’ai passé du temps à corriger ce qu’il fallait.

J’ai utilisé mon compte Twitter personnel et je me suis créé un compte Instagram. J’ai communiqué dessus. J’ai lié des liens. J’ai glissé, souvent, que j’écrivais.

J’ai trouvé des bêta-lecteurs, et je me suis faite lire et corriger par eux. J’attends actuellement le retour des derniers.

Je vais encore apporter des corrections au Coeur des CHEIM par rapport à ces bêta-lectures.

Je relirai, je corrigerai de nouveau, je demanderai à Antidote son avis, je ferais relire. Et lorsque je serais prête, je le publierai. Mais pas sans communication.

Ma nouvelle communication

Je parle de mes écrits sur les réseaux sociaux. Sur mon Facebook auprès de mon premier cercle (amis, famille), sur Twitter auprès des personnes avec qui je me suis liée, sur Instagram où je poste tous les jours.

En octobre, je ferais une campagne Ulule afin de financer la couverture et les corrections.

J’enverrai mon manuscrit à des chroniqueurs. Et je le publierai.

Peut être ne serai-je pas lue, cette fois encore. Mais, je ne pourrais pas dire que je n’ai pas tout essayé. Cette fois, je fais les choses bien.

Et j’espère de tout coeur que cela portera ses fruits.

Un mot pour conclure

L’autoédition est une bonne idée. N’hésitez pas à vous lancer. Mais faites-le bien.

J’espère que cet article vous aura aidé à repérer mes erreurs pour ne pas les reproduire.

Je vous dis à très vite pour plus de nouvelles sur mon aventure Le Grimoire. Je pense que ce sera une synthèse des retours des bêta-lecteurs.

N’hésitez pas à commenter, à aimer et à partager cette publication si elle vous a plu.

Et prenez bien soin de vous.

2 Commentaires

  1. Caroline Leblanc

    Merci pour la franchise de ce retour d’expérience. Entre syndrôme de l’imposteur et difficultés techniques … chaque apprentissage compte !

    Réponse

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